Installation d’un aquarium
La mise en route d’un aquarium se réalise en plusieurs étapes :
- L’aquarium est placé sur son support, en intercalant entre la table et la glace du fond une plaque de polystyrène destinée à absorber les irrégularités qui pourraient mettre le bac en porte-à-faux.
- La cuve est ensuite rincée pour éliminer toutes les poussières et impuretés.
- Si le décor est composé de pierres elles sont installées en premier, à même la glace du fond, pour être plus stables. Les roches empilées sont rendues solidaires par des points de colle silicone.
- Le sol nutritif est installé, en couche d’au minimum 5 centimètres. Il est recouvert de 2 à 3 centimètres de gravier préalablement rincé, qui évite aux particules de terre de souiller l’eau.
- La cuve est remplie au tiers, en dirigeant le jet vers une soucoupe placée sur le fond afin de ne pas remuer le sol et troubler l’eau.
- Les plantes sont mises en place, ainsi que le reste des éléments de décor et les équipements techniques.
- La cuve est remplie totalement, filtration, chauffage et éclairage sont mis en fonction.
- L’éclairage est relié à une minuterie programmée pour fonctionner douze heures par jour, rythme indispensable pour une bonne photosynthèse des plantes. L’ensemble doit tourner tel quel de trois semaines à un mois, délai nécessaire à la mise en place du cycle de l’azote qui est assuré par des bactéries.
Pendant cette période aucun poisson ne doit être introduit, car des composés azotés toxiques, ammonium et nitrites, sont libérés dans l’eau. La mise en route est favorisée par l’introduction de souches de bactéries, disponibles dans le commerce ou prélevées dans un aquarium stabilisé sous forme d’un peu de gravier ou d’une masse de filtration. Des mesures réalisées à l’aide de tests colorimétriques permettent de déterminer à partir de quel moment ammonium et nitrites ne sont plus décelables. Une fois le cycle biologique stabilisé et les poissons introduits, seuls les nitrates doivent être présents. Leur concentration est limitée grâce à des renouvellements périodiques d’une partie de l’eau.
Choix du support
Tout comme le sol, le support de l’aquarium doit être en mesure de résister au poids de l’ensemble. Les meubles spécialement conçus pour l’aquariophilie sont fiables. Les meubles classiques peuvent être reconvertis en supports pour aquarium de petit volume, à condition d’avoir une bonne résistance mécanique et de résister à l’humidité. Il ne faut pas hésiter à les renforcer en cas de doute. La hauteur du support dépend de la position dans laquelle se trouve la personne qui observe l’aquarium. Son regard doit aboutir naturellement au niveau du milieu de la cuve, sans qu’il ait à se contorsionner. Si l’aquarium est destiné à être observé préférentiellement par des enfants, il faudra en tenir compte.
Choix de l’emplacement:
L’emplacement de l’aquarium doit avoir été déterminé au préalable, avant même l’achat de l’aquarium, pour éviter toute mauvaise surprise.
Les caractéristiques essentielles sont :
Une résistance au sol suffisante pour supporter le poids du support, de la cuve, du décor, des équipements techniques et de la masse d’eau. Pour avoir une idée du poids total, majorez de 20% celui de la masse d’eau correspondant au volume brut du bac. Pour limiter les risques, un aquarium doit toujours être posé le long d’un mur porteur.
Une alimentation électrique adaptée. La prise doit être proche de l’aquarium pour éviter les rallonges et les fils traînant sur le sol. L’idéal est de concevoir un système particulier équipé d’un disjoncteur et disposé au dessus du niveau de l’eau pour limiter les risques en cas de débordement.
Certains emplacements sont cependant à éviter :
- La proximité d’une fenêtre qui soumet la cuve à la lumière directe du soleil. L’aquarium risque en effet de subir une prolifération d’algues ainsi que des variations de température trop importantes.
- La proximité d’un radiateur, source de chaleur, ou d’un téléviseur qui fait à l’aquarium une concurrence visuelle déloyale.
- Les lieux soumis à des va-et-vient permanents qui font subir aux poissons un stress favorisant l’apparition de maladies.